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dimanche 9 mai 2021

Modifications/améliorations

Pour revenir en arrière

Je n'irai pas jusqu'au terme de "vitrine technologique" pour les modifications ou améliorations apportées, mais avec du temps et un minimum d'outillage, c'est réalisable, même par le motodidacte que je suis (je n'ai aucune formation de mécano)

Les chapitres sont en vrac, râlez pas, je suis aussi un peu peintre en informatique.

Et puis, et  surtout, je n'avais pas prévu cette rubrique pour mettre en vente cette moto.

Le circuit de lubrification :

Un moteur de side est moins bien refroidi que sur un solo (grosse roue devant, panier qui fait aussi obstacle...)

Je décide de placer le filtre à huile à l'extérieur (c'est déjà un petit radiateur par lui-même) et d'installer un radiateur.

Le carter moteur doit être modifié:



Il faut aussi vérifier le clapet de décharge:


Un flexible est raccordé à l'entrée du clapet


Il est branché de l'autre côté sur un manomètre réglé à la pression désirée.
Il suffit d'effectuer le réglage en jouant sur l'épaisseur des rondelles !


Le clapétomètre vient d'être inventé !
Après, yapuka tirer les tuyaux:

Bien entendu, c'est Super-Didier qui m'a fait l'adaptation banjo-radiateur:


La commande de boîte de vitesses :

La petite manip suivante permet de donner une plus grande douceur au passage des vitesses:

Au démontage, on observe sur le carter BV la marque que laisse le présélecteur pendant sa rotation


Le présélecteur fautif, dont l'axe appuie directement sur le carter en alu de la BV.


En manoeuvrant la commande de sélection des vitesses, le présélecteur entraîne la rotation du tambour, qui provoque le déplacement des fourchettes.




En fraisant légèrement le centrage de l'axe, on y introduit une bille qui doit très légèrement en dépasser.


En remontant le couvercle sur la BV, on frappe au marteau sur l'axe du présélecteur de façon à ce que la bille se façonne une cavité qui la reçoive.


Le présélecteur se manoeuvre ainsi avec un bien moindre effort.

Le reniflard de pont:

MotoGuzzi n'a pas jugé utile de monter ce précieux accessoire, l'échauffement du pont produisant irrémédiablement une surpression, qui, lorsqu'elle s'échappe par le spi, occasionne bien entendu une fuite d'huile.

Un vulgaire graisseur, dépourvu de la bille et du ressort, vissé sur le bras oscillant y remédie, les roulements du pont n'étant pas étanches:




Le bras oscillant démontable :

Changer la roue arrière d'un side est une épreuve bien pénible.
Sur ma première Veuve Noire, c'était un exploit, sur la photo, il manque la roue en tôle, et son bon gros pneu en 185, je vous laisse imaginer le poids du bazar !


Avec ce système, cela devient presque un plaisir :
L'amortisseur déposé, le bras côté gauche se sépare en libérant les trois vis, la roue sort alors comme sur une caisse...



 
Pour rester dans le bras oscillant, on m'a demandé pourquoi je n'avais pas monté d'amortisseur sur le panier : Depuis plus de 20 ans que je roule en side, je suis seul à bord pour 99,99 % des cas, la barre de torsion de monsieur Squire me suffit.
Par contre, le montage d'un amortisseur ne devrait pas représenter une grosse difficulté :


 
Changement de guidon :
 
La position de conduite ne me convenait pas, guidon trop en avant, bras trop tendus, braquage pénible.

Je dépose les guidons V7 Sport et les remplace par un guidon, que je raccourcis de 40 mm, sur platine d'origine.




Vue sur la fixation du carénage, fixé à la platine "GUZZI", un bidon d'huile recyclé sert désormais de fourre-tout, à sa gauche la fiche de liaison au bloc-compteur.


La vue d'ensemble (avec le photographe en prime)

Je vire la vilaine boîte caca-cata qui raclait partout et la remplace par un superbe tube inox de chez Mistral






Les soucis du compte-tours:

Au montage, j'ai gardé le carter distri (de mon ex-Calif III) en CT électronique.
J'avais 3 ou 4 CT, ils sont tous morts, suite à défaut du "cadre mobile" (flèche rouge).
Cela ne se change pas, ne se répare pas.


Bien entendu, on peut remplacer le CT électronique par un mécanique.
Sauf que le carter distri de la CIII n'est pas prévu pour...
Pas grave, me dis-je, je change le carter.

Mais... Ce serait trop simple, la fourche à balancier, de par son retour, ne permet pas la dépose du carter !


Le bras oscillant de la fourche étant déposé, je peux sortir le carter.


Finalement, c'est bien d'avoir démonté, les 2 roulements à aiguilles de la pompe étaient bien fatigués, je les ai remplacés.
Ben non, j'avais pô vu au démontage !



L'allumage :

Un gros morceau, dû au fait que la plupart des allumages électroniques ne sont pas conçus pour les 2 bougies par cylindre.
Après avoir fait fumer du Dyna (la qualité actuelle n'a plus rien de comparable avec ce qui était fait il y a 30 ans par les boys mâchonnant leur chewing-gum), bref, la réalisation chinoise ne mérite pas le prix californien.

Le premier montage avec bobines de V11, le Dyna a tenu 20 bornes


Sur les conseils de Jacky, je remplace par de la bobine Bosch, montage Calif III, le Dyna tient 200 km, je perds d'abord un cylindre, étant à 20 bornes de la maison, je me dis que je vais y arriver, pas de chance le second s'arrête bientôt, j'arrive à me garer en libérant la chaussée.
Pas de chance, je stationne devant la clôture d'une propriété, les proprios sont certainement absents, et ce sont trois chiens qui se relaient et aboient sans discontinuer jusqu'à l'arrivée de la dépanneuse !



Une autre alternative était l' Ignitek, j'ai questionné l'usine, je suppose que c'est un stagiaire qui m'a répondu, mais sans tenir compte des questions que je posais.
Quand aux 2 distributeurs français, je n'ai pas l'impression qu'ils aient envie de vendre le produit...

Mon choix s'est alors porté sur Silent Hektik .

Sans vouloir reprendre les caractéristiques détaillées du système, l'impulsion d'allumage se fait par un "volant" à ailettes initiant un capteur effet Hall.
Le dispositif se place sur l'alternateur.
Il existe pour le Bosch, le Saprisa et le Ducati.
Le hic, c'est que, en bout de vilo, je n'ai pas un alternateur, mais une poulie.
Ma chance, c' est que Silent Hektik propose un montage pour des Guzzi de piste dépourvues d'alternateur.



Encore une fois, c'est Didier qui a réalisé la fixation du disque sur la poulie.
J'ai découpé une tôle porte-capteur, des lumières circulaires pouvant coulisser dans les fixations d'origine de l'alternateur permettant le réglage.


Le boîtier d'allumage est posé sous la selle.
On remarque, côté G, 2 condensateurs.
L'explication plus loin...


La distance boîtier-bobine devant être supérieure à 20 cm, je place les bobines en position "refroidissement maximum".


Sur sa lancée, Didier a aussi tourné une belle poulie de tension, montée sur roulement étanche


Au premier rang, l' élève Chaprot me demande:
" Maître, l'allumeur d'origine ne sert-il donc plus à rien ? "
Mais que non, celui-ci, toujours équipé de ses rupteurs et de ses bobines, peut, en cas de défaillance de l'électronique (vieil air connu), être quasi instantanément remis en fonction.
Il suffit de débrancher l'alimentation de l'électronique et brancher celle des bobines.
Pour ne pas que les rupteurs ne s'usent, ils sont maintenus à l'écart de l'axe à cames par 2 petits colliers.



Franchement, pourquoi les condensateurs étaient ils montés sur l'allumeur ?
Ceux-ci se changeraient presque par plaisir !



Le volant moteur

A gauche, le volant origine Calif III, équipé de sa "rondelle" d'alourdissement, que je n'ai finalement pas monté pour raison d'équilibrage (Y'a plein de trucs qu'on ne peut pas faire dans un petit village...)
Par contre, le volant V7 Spécial m'a séduit (J'en avais monté un sur ma T3 Calif) c'était du style 1500 tours en 5ème, et pouvoir repartir sur un filet de gaz  et des "poum-poum-poum" !
C'est bien, un side coupleux...
Y'en a qui allègent les volants, moi je les alourdis...


Le couple conique :

Au début, ne sachant pas, j'ai laissé le 7x33  qui équipait l'engin, me disant que la différence de puissance entre le petit 850 T et le 1000 Calif allait faire la rue Michel (merci aux Frangins pour le prêt de leur tirade), ben non, trop court!
J'essaie alors plus long avec un pont de Convert de ??? (Là, j'ai la flemme d'aller chercher)
Bien sûr, il faut adapter le manchon d'accouplement car le pont Convert est en petites cannelures, soudé au TIG (Merci Philippe)


Et là c'était beaucoup trop long (Je vous rappelle que je n'ai pas de bureau d'étude qui bosse pour moi)
Jeannot me prête un pont de Calif EV en 8x33, je le monte pour la virée aux Bardenas avé le Barde, enfin, le bon rapport !
Jeannot veut garder son pont, je n' ai plus qu à m' en monter un. 
Je commande tout en neuf, la couronne est beaucoup plus mince que les anciennes fabrications, il faut empiler un tas de cales pour un bon réglage !
Made in China ???


Les culasses 2 bougies

Une merveille, le plus difficile étant de trouver le fraiseur capable de ce boulot pas vraiment évident, un mauvais réglage et la culasse va à la poubelle !
La 2° bougie occupant la place de l'arrivée d'huile, il a fallu placer celle-ci ailleurs :


Là, ça me fait vraiment râler, car j'ai oublié la photo côté soupapes !
Pour ne pas trop vous décevoir, je vous offre tout de même une jolie photo :


C'est fini.
Rangez vos cahiers et sortez en rang.